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« De là, tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, 
et tu le trouveras si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme. »

Deutéronome 4 v.29.

L'approche systémique peut-elle aider à appréhender la complexité de  l'évaluation des politiques publiques ? : Millenaire 3, Politiques PubliquesAvec Descartes, on parle surtout d'une suprématie de la raison personnelle et du doute quasi-systématique comme moyens pour s'assurer de la validation ou vérité d'une chose ou pensée quelconque, le cartésianisme. 
 
Rien de plus subversif à l'époque - et aujourd'hui encore -, aux yeux des religieux mais aussi face aux contenus de science non avérés (non mathématiques, hypothétiques comme est toujours la théorie de l'évolution) et face aux idéologies athées !
Car la méthode de Descartes n'est pas le cartésianisme matérialiste qu'en ont fait ceux qui ont rejeté Dieu, en ne se servant du penseur que comme d'une demi-vérité. 
 
En effet, Descartes dit que la méthode est incomplète et ne saurait se passer de la métaphysique qui, elle, aborde les domaines du surnaturel et du divin. "Ainsi toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la métaphysique, le tronc est la physique et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences qui se réduisent à trois principales, à savoir la médecine, la mécanique et la morale."1
 
En cela, avec le recul, on peut dire que Descartes distingue entre la religiosité - qu'entachent nos subjectivités et autres traits de tradition -, et la spiritualité, objective en soi. 
 
Il reste donc croyant,
 
Mais autrement que selon la scolastique qui enseigne par la religion et ses évolutions. On peut lire dans le texte original, court et accessible du Discours, que Dieu n'a pas à être mis au rang des réalités dont on a à douter. "... sans appuyer mes raisons sur aucun autre principe que sur les perfections infinies de Dieu, je tâche à démontrer toutes celles dont on eût pu avoir quelque doute..."."Comme il est bien certain que l’état de la vraie religion, dont Dieu seul a fait les ordonnances, doit être incomparablement mieux réglé que tous les autres".3
 
Il admet, comme d'autres, que les causes premières n'ont pas à être démontrées pour qu'on les accepte. Ainsi fait-on en trop de choses moindres, où on croit avec de savoir, alors que la foi est avant tout un principe premier et fondement générique d'acquisitions des savoirs et de nos mouvements. Mais ensuite, il dépend de notre implication de vérifier - selon que ce qui est vrai se vérifie comme tel.
 
Descartes est aussi discuté, contredit, par les mêmes qui l'encensent, la raison laissant nettement chez lui de la place à la foi... Mais certainement pas assez au Livre, dont Galilée juste avant lui disait : "Dieu a écrit deux livres, celui de la nature et la Bible."
 
Que s'est-il dit entre lui et Blaise Pascal quand il alla le visiter sur le tard, en 1647 ? Deux scientifiques exemplaires mais aussi deux chrétiens intègres, dont le second avait pleinement trouvé dans le Saint Livre "les paroles de la vérité" qui, dans la meilleure quête du Réel, ne peuvent être mise au placard.4

Ainsi, dans cette recherche de la vérité, nous trouvons que la foi n'est pas incompatible avec la raison - même chez Descartes -, et inversement. 
 
N'est-ce pas fait comme pour nous qui avons deux jambes pour marcher, deux bras par lesquels nous faisons, deux yeux pour avoir la meilleure vue des reliefs, chaque fois avec un élément directeur, qu'il nous appartient, si ce n'est fait, de découvrir.?
 
Avec Amour
Claude Trouiller 2021  
Prière : « Seigneur, je te prie de me donner cet équilibre dans ma vie entre la foi et la raison. Recherchant la vérité, nous nous rendons compte que nous avons toujours raison d’avoir la foi et que la foi est si raisonnable, lorsque c’est celle qui provient de la Bible, Ta Parole, que nous recherchons, plutôt que celle qui suit, pour plaire aux hommes, leurs dogmes et leurs traditions. Donne-moi d’être aussi amoureux de Ta Parole que de toute recherche de connaissance intellectuelle, car c’est ensemble qu’elles sont, combinées, un don de Dieu merveilleux qui rend les hommes dotés d’entendement, véritablement heureux. Amen. »
 

Références :
Descartes, in Les principes de la philosophie, lettre-préface.
2 Descartes, in Le Discours de la Méthode, 5ème chapitre.
3 Descartes, in Le Discours de la Méthode, 2ème chapitre.
4 Voir Les Pensées de Pascal, 

5 Proverbes 2 v.3-6 « Oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l'intelligence, si tu la cherches comme l'argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l'Éternel, Et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l'Éternel donne la sagesse; De sa bouche sortent la connaissance et l'intelligence. »
Tag(s) : #la vie chretienne
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