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 « Mariage civil : quelles sont les démarches à réaliser ?C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, 
Et s’attachera à sa femme, 
Et ils deviendront une seule chair ».
Genèse 2 v.24. » 

 

Le mariage est une invention, une volonté divine, un projet de Dieu pour un homme et une femme, la préséance nécessaire d’une famille chrétienne. 
 
Même s’il est attaqué de toutes parts par cette société décadente1, le mariage restera toujours une institution géniale, sans égal, intangible et éternelle. Au plan anthropologique et historique, le mariage a toujours été, et le sera encore à l’avenir, la base de la famille, la fondation des sociétés, le ciment des peuples. 
 
Mais puisqu’il est la volonté assumée de Dieu pour Ses enfants, une construction prophétique de ce que sera l’union de Christ et de l’Église2, cet Éden imaginé par Dieu pour leur félicité, un jardin des délices où tout est pur et délicieux, ce dernier est derechef le sujet de toutes les attentions du destructeur dont la seule obsession est plutôt d’en faire un désert aride et perfide, un enfer. 
 
Un mariage d’amour -et non pas de convenance- commence toujours par un Idéal : Le bonheur est possible et il m’est réservé ! 
 
C’est l’idéal d’une vie idéale. Construction émotionnelle et mentale que le futur couple forge dans son imaginaire lorsqu’il se rencontre, l’union devant Dieu lui permet de se projeter dans la vie, à la quête de son bonheur. L’amour, nécessité absolue entre époux, est le sang qui anime cet être nouveau où l’un et l’autre ne feront désormais -au plan spirituel- qu’une seule chair3.  
 
Mais si l’on ne peut guère s’améliorer sans idéal, un idéal n’est jamais réaliste en soi, c’est une intention noble. 
 
Le Mythe Walt-Disney
 
D’aucuns ont regardé ou fait regarder à leurs enfants les contes télévisés du célèbre producteur, où l’homme est un prince charmant, riche et disposant de tout son temps, de quasi tous les pouvoirs, de toutes les ressources pour séduire, pourvoir, et entretenir celle qui sera bientôt sa Reine. 
 
Du coup, certaines femmes ou jeunes filles ont l’impression que l’homme ne leur est utile que s’il pourvoit, s’il est « plus-que-parfait » pour accomplir tous leurs désirs, réaliser leurs rêves, remplir à satiété leur réservoir émotionnel, que s’il peut assurer quoi qu’il arrive leur appétit d’admiration, s’il sait aussi combler leurs besoins spirituels, assouvir leurs besoins physiques et financiers. 
 
Tandis que l’homme à son tour, peut se prendre à rêver d’une femme parfaite à tous égards, intelligente et subtile, gracieuse et raffinée, d’une créature spectaculaire, top-modèle toujours apprêtée et prête répondre à tous ses fantasmes sexuels, d’une compagne d’apparat qui soit aussi la mère toujours présente pour leurs « nombreux » enfants qu’elle éduque à merveille, une danseuse et sportive émérite toujours d’une forme virevoltante, entraînée aux plus exquises manières vis-à-vis de sa cour, à qui elle doit sourire et bienfaisance à tout moment.  
 
Ça c’est la construction mystique du couple. Le problème, c’est qu’il n’existe qu’un seul Roi et Reine par pays ou par conte de fée ou série télévisée, les autres n’ont pas vraiment les moyens de ces ambitions, mais ont plutôt un bien autre destin… une vie bien plus pénible… 
 
Conjuguer Sa Vie. 
 
C’est pourquoi, la Bible enseigne aux chrétiens le mariage autrement. 
Notre Père qui veut bien nous préparer avant de nous « donner » en épousailles terrestres, a une vision bien plus utile, durable et faisable, car elle fait se rencontrer et cohabiter deux conditions essentielles de la réussite, toutes aussi éloignées l’une de l’autre que le sont un homme et une femme : le romantisme avec … le pragmatique. 
 
Aussi, lorsque Dieu édicte, après qu’il fut tombé amoureux de sa femme, que « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme » (et réciproquement), ce verbe a littéralement le sens de « mettre sous le même joug », ou de « conjuguer ».
 
La réalité c’est que, si la récolte sera formidable, les fruits du mariage se cultivent sur le champ de la famille d’abord par un travail de labour -laborieux- qui se fait dans la durée, qui a besoin de deux « bœufs », et non pas des ânes et des bœufs4, tous deux bien imparfaits malgré eux, limités et d’humeur changeante, mais qui -sous un même joug5- apprennent à marcher ensemble, à se respecter, à s’être toujours fidèles6, à s’honorer sans vouloir changer foncièrement leur conjoint, sans imposer le diktat de leur volonté propre, mais en ayant toujours en ligne de mire leur complémentarité et cet idéal de leur bien-être.
 
Dans un mariage épanoui, la jouissance du couple est la conséquence bénie de l’effort qu’il y met, et non pas une condition fantasmatique préalable à l’union.
Un mariage heureux c’est l’art d’apprendre à conjuguer sa vie du singulier, au pluriel. 

Prière : « Mon cher Seigneur, je souhaite me remémorer si je suis marié, bien les apprendre si je ne le suis pas encore ou si je ne le suis plus, les vœux que les Pasteurs nous font prendre solennellement devant toi, des promesses directement tirées de Ta Parole et que tu veux que chacun de nous apprenne et à tenir : « Je te promets de t’aimer, de te respecter et de te protéger, de vivre avec toi dans la vérité, de te demeurer attaché (e) dans les bons et dans les mauvais jours, de te rester fidèle jusqu’à ce que la mort nous sépare, je te promets de veiller à ce que nos enfants apprennent à connaître Jésus-Christ7». « Amen. »
 
Références : 
L’abandon et le mépris du mariage entre un homme et une femme est l’un des signes de la décadence des peuples et de la fin des temps (1 Pi. 4. 
7 ; 1 Tim. 4. 1-3 ; 2 Tim. 3. 1 ; Luc 17. 27-30) ;
Le mariage entre un homme et une femme illustre une réalité spirituelle qui le dépasse :
– dans l’AT, les relations que Dieu veut établir avec son peuple sont très souvent dépeintes au travers de l’union entre un homme et une femme (Es. 62
5 ; Osée 2. 19 ; Ezé. 16, etc.) ;
– le NT prolonge l’image en désignant Jésus comme "l’époux" de l’Église, dont les noces vont être célébrées dans le ciel (Eph. 5
22-32 ; Apoc. 197-9 ; 21. 2) ;
Cela s’exprime en particulier par l’indissolubilité du lien (en contraste avec le divorce ou la séparation), par l’unicité de la relation (en contraste avec la polygamie ou la polyandrie) et par l’union en un seul cœur (en contraste avec une union réduite au plan charnel). Joël Prohin – Revue Promesse N°144-2003, dossier La Bible repère pour la famille.
Deutéronome 22 v.10 : « Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne, attelés ensemble. ».
5 Matthieu 11 v.30 : « Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. ».
2 Corinthiens 6 v.14 : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? ».
Promesses tirées du Manuel de Liturgie pour Pasteurs, de l’Église Protestante Réformée.
 
Tag(s) : #la vie chretienne
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