Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La justice de la Foi - EMCI TV« Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez
Ni de la manière dont vous ne parlerez ni de ce que vous direz : 
Ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même ». 
Matthieu 10 v.19. 

Si nous les chrétiens, sommes d’ardents défenseurs d’une vie dans la grâce, d’une existence qui démontre la grâce partout où elle va, les contradicteurs de la grâce font légion, et s’opposent à nous très farouchement. 
Ce monde impitoyable ne voit pas du tout la vie de la même manière, pour lui, « Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser1 ! ». Karl Marx l’idéologue du communisme dont le père était pasteur, se révolte convaincu qu’on ne peut certainement pas trouver le bonheur par la foi, pour lui : "La première condition pour le bonheur du peuple est l’abolition de la religion2." Pour ce monde, vivre ce que nous venons de démontrer c’est vivre dans un monde de bisounours, un monde fictionnel, c’est l’assurance de l’échec car il ne voit nulle-part qu’un agneau puisse paître avec un loup. Ce sont les loups qui gagnent, les faibles seront exterminés.
Or, la foi, c’est la crédulité. La crédulité c’est l’insanité, c’est la faiblesse et l’esclavage annoncé, « L’athéisme n’est pas une thérapie mais une santé mentale retrouvée3 ». L’appartenance à une religion est aussi la soumission à un dogme, à des lois iniques et dépassées, c’est l’assujettissement de la liberté individuelle au profit d’un idéal imaginaire et « Dieu est une pensée qui rend courbe ce qui est droit, fait tourner ce qui est immobile4 ». 
Pour l’athée, la foi est un déni de réalité, une négation de la science et donc de l’intelligence. L’empirisme scientifique est sa seule preuve face à l’ignorance des pauvres masses populaires que les religieux veulent abuser par le mythe. L’un des plus grands défenseurs de cet empirisme scientifique, l’Astrophysicien Stephen Hawking n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins : « Je crois que l’explication la plus simple est, il n’y a pas de Dieu. Personne n’a créé l’univers et personne ne dirige notre destin5 ».
 
Le diabolos
 
L’ennemi le plus féroce et probablement le plus efficace de la grâce dans les gens est probablement l’accusation et la calomnie6. Il n’y a que peu d’armes plus puissantes pour paralyser une conviction ou une bonne volonté. 
Le monde politico-médiatique moderne en fait la démonstration à chaque instant. Un adversaire -qui est le même adjectif que celui de diable- se lève-t-il, il suffit de rechercher dans son passé les fautes et ses failles, les faire savoir sur la place publique, il suffit d’employer la morale qu’on ne suit soi-même jamais, pour en appeler à la conscience des peuples réputés émotionnels, et rares seront ceux qui pourront échapper à la férocité de la vindicte publique. Dès lors, toutes les valeurs bibliques de respect, d’honneur des autorités, des parents, du couple, deviennent caduques par le discrédit. Dans un monde de non-grâce, on ne guérit jamais d’une faute, le pardon n’existe pas et l’on est obligé d’espérer que les fautes et les forfaits qu’on a commis ne soient jamais découverts.
 
Pour le chrétien, le diabolos c’est l’accusateur qui ne le lâche jamais même après sa conversion. C’est la culpabilité intérieure. L’apôtre Pierre a vécu cette grâce tant de fois, lui qui ayant renié le Maître n’a senti aucun reproche mais un simple regard inquisiteur de sa part dont Pierre pouvait ressentir qu’il lui disait « As-tu vraiment fait le bon choix, est-ce ce choix qui t’a accompli, toi Pierre, celui dont je veux faire un roc ? ». C’était un doute fort qu’il a certainement ressenti comme un reproche de son Maître alors qu’il lui pose par 3 fois cette question : « Pierre, m’aimes-tu ? ». Dans ce texte, « Jésus lui pose la question avec le verbe agapô qui suppose une fidélité inconditionnelle. Pierre, quant à lui répond par deux fois par le verbe philô qui ne comprend pas cette notion de fidélité inconditionnelle7 ». 
 
C’est le souvenir de ses fautes que pourtant Jésus lui a pardonnées qui provoque en son cœur, une véritable pierre d’achoppement. Mais Jésus qui lui demande cette fidélité, lui propose d’abord cette grâce inconditionnelle. Jésus n’attend de personne qu’il soit pur dès le premier jour de conversion, mais que celui qui le reçoit, donc qui reçoit sa grâce puisse décider d’emprunter un nouveau chemin. 
 
C’est pour cette raison qu’il précise en 1 Pierre 3 v 17-18 : « Quant à vous, mes chers amis, vous voilà prévenus. Prenez garde de ne pas vous laisser entraîner par l’égarement de ces hommes vivant sans respect pour Dieu et de perdre ainsi la position solide que vous occupez. Au contraire, progressez sans cesse dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ». Mais le problème, c’est qu’au début on accepte le pardon de Dieu sans conditions, puis très vite on n’y croit plus, on remet des conditions à la grâce.

Il n’y a pas de plus belle vie que de vivre avec la grâce, par la grâce et pour la grâce ! 
 

Prière : « Mon cher Seigneur, apprends-moi à toujours utiliser des actions et des paroles de grâces qui seront autant de témoignages de cette merveilleuse puissance du pardon et de la grâce à mon entourage. Que je puisse toujours résister à ce Diabolos et à toute vie de critique et de calomnie. Et lorsque j’en ferai les frais, que je puisse toujours me souvenir que l’Éternel est ma Justice et mon Défenseur. Seigneur, que je sois fier d’être chrétien ! Amen ».
 
Références : 
« Et si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser ! » Dieu et l'État, Mikhaïl Aleksandrovitch Bakounine, Labor Éditions, 2006 (réédition), p. 139.
« La première condition pour le bonheur du peuple est l’abolition de la religion ». Introduction de la Critique de la philosophie du droit de Hegel, février 1844, p. 71. Karl Marx.
« L’athéisme n’est pas une thérapie mais une santé mentale retrouvée ». Traité d’athéologie, collection Le livre de poche, n° 30637, (avril 2009), p. 30. Michel Onfray, Philosophe français contemporain. 
« Dieu est une pensée qui rend courbe ce qui est droit, fait tourner ce qui est immobile » . Ainsi parlait Zarathoustra. Par-delà le bien et le mal La généalogie de la Morale, 1885, p.114. Friedrich Nietzsche.
« Je crois que l’explication la plus simple est, il n’y a pas de Dieu. Personne n’a créé l’univers et personne ne dirige notre destin ». Déclaration faite dans un documentaire pour Discovery Channel, 2017. Stephen Hawking, astrophysicien.
Diabolos, le calomniateur en grec. Strong nº 1228.
philô & agapô. « Jean est l’évangéliste de l’amour. Il emploie deux verbes : philô, aimer d’un amour humain, avec affection. La Bible d’Osty le traduit par « aimer tendrement », celle de Segond dit « aimer comme un ami ». Agapô, c’est aimer comme Dieu aime, avec ses « entrailles », avec une fidélité inconditionnelle. Jésus demande à Pierre s’il l’aime avec le verbe « agapô », mais Pierre par deux fois répond qu’il l’aime avec «philô», d’amitié, sans cette nuance de fidélité. À la troisième reprise, Jésus se met au niveau de Pierre et lui demande s’il l’aime avec «philô», sans plus exiger de lui cet amour d’offrande. Ce n’est pas privilégier l’une ou l’autre manière d’aimer, mais entrer dans cette liberté des enfants de Dieu qui nous dit qu’aimer d’amitié, «philô», conduit à donner sa vie, à aimer d’agapè comme le dit bien Jean 15, 13-14 : il n’y a pas de plus grand amour («agapè») que de donner sa vie pour ses amis («philois») ». Journal La Croix, Régine Maire, Bénédicte Draillard et Béatrice de Marignan, Edition du 19.03.2014. 
 
Tag(s) : #la vie chretienne
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :